Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), aussi connus sous le nom C2E, sont issus de la loi n°2005-781 du 13 juillet 2005, connue sous le nom de loi POPE.
Cette loi fixe les grandes orientations de la politique énergétique de la France et a introduit le mécanisme des CEE pour inciter financièrement les entreprises à réaliser des travaux d'efficacité énergétique.
Le principe est simple : les obligés — c’est-à-dire les fournisseurs d’énergie et de carburant — doivent financer des actions d’économies d’énergie sous peine de pénalités. Ces fournisseurs doivent donc encourager les industries et les secteurs résidentiels et tertiaires à entreprendre des travaux, tels que l’isolation des points singuliers ou le calorifugeage industriel. À la fin de chaque période, les obligés doivent prouver qu'ils ont respecté leurs objectifs en termes d’économies d’énergie. S'ils échouent à remplir ces obligations, ils sont soumis à des pénalités calculées en fonction des kWhc manquants.
La prime énergie versée grâce aux CEE permet ainsi de financer tout ou une partie des travaux de rénovation énergétique dans divers secteurs, en fonction du volume d’économies d’énergie réalisées et du prix des CEE sur le marché.
Les CEE sont accessibles dans tous les secteurs d’activité, y compris :
Les travaux suivants sont souvent éligibles à la prime CEE :
Les principaux avantages du programme prime CEE incluent :
Le PNCEE gère les demandes et délivre les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Les bénéficiaires ne peuvent pas soumettre de demandes directement. Cela nécessite une expertise technique et réglementaire que des mandataires, comme APF, peuvent fournir pour monter et suivre les dossiers.
Les certificats délivrés sont inscrits sur le Registre National des CEE, géré par la plateforme électronique EMMY. Ce registre permet de suivre toutes les transactions de CEE et de consulter les prix moyens d'échange des certificats.